Être Zen au volant

T’es-tu déjà demandée pourquoi les gens sont si pressés au volant? Tout le monde semble se précipiter pour se rendre quelque part. Peut-être qu’ils aiment tellement leur boulot qu’ils sont impatients d’arriver au travail? Hum, c’est peu probable.  Peut-être qu’il s’agit d’une réelle urgence, par exemple, « ma femme va accoucher !» Ou peut-être qu’ils essaient d’échapper aux « méchants », comme dans les films? Non mais sérieusement, où est le feu? Beaucoup de gens conduisent comme s’ils étaient dans une course à obstacles. On dirait que c’est une question de vie ou de mort. En fait, ça l’est – mais pas pour les raisons que vous croyez… C’est un sujet pour plus tard.

Pourquoi ne pas quitter la maison assez tôt pour ne pas être en retard? Zigzaguer et conduire comme s’il y avait le feu pourrait permettre d’arriver à destination une ou deux minutes plus tôt – tout au plus. Est-ce qu’une minute ou deux valent la peine de se stresser comme ça? Je suis certaine que tu conviendras que ça n’en vaut pas la peine. Si tu fais partie des participantes de la course à obstacles et que tu es prête à considérer des solutions de rechange au stress, j’aimerais te faire quelques suggestions qui t’aideront à arriver à destination plus détendue – et même Zen.

Laisse les autres automobilistes s’engager dans ta voie ou passer devant toi (je te promets que ça ne te mettra pas en retard). Tente l’expérience. Tu seras étonnée de constater à quel point tu te sentiras bien en posant un simple geste de générosité comme celui-ci.

Arrête de t’argumenter avec la situation. Hurler ou klaxonner ne fera pas disparaître le bouchon de circulation; ça va tout simplement t’énerver encore plus. Lâche prise, tout simplement – il n’y a rien que tu puisses y faire de toute façon – et concentre-toi sur ta respiration. Pouvoir respirer calmement au volant, c’est tout un exploit. Tu vas ressentir quelque chose changer en toi. Regarde bien ce qui se produira après!

Fais preuve de compassion envers les autres automobilistes. Les gens qui te coupent la route ou qui te font un « bras d’honneur » sont dans un pire état que tu ne l’es. Pense-y bien : s’ils étaient heureux et comblés, ils n’agiraient pas de la sorte. Et, je t’en prie, ne te sens pas attaquée. Ils ne te connaissent même pas. Ils sont tout simplement malheureux ou misérables (ou peut-être qu’ils n’ont pas reçu assez d’amour étant jeunes). Ils ont besoin de ta compassion. Vois les automobilistes sous cette optique et remarque les changements dans ton humeur.

La prochaine fois que tu prendras le volant, suis mes suggestions. Et fais-moi part de tes constatations. J’aimerais beaucoup le savoir!

Sylvie Grégoire